STEPHANE BALAŸ (311 Fukushima podcast)

Improvisation (guitar, sounds from the street, 5’25)  » Il est irresponsable. A moins qu’il ne puisse rien y faire. Tandis que l’eau monte, il se fourvoie à analyser de façon non conventionnelle cette montée de l’eau. Il admire l’océan. Il sait contourner les difficultés. Et pourtant, en moins d’une demi-seconde, une petite brindille s’est détachée du sycomore. Quoiqu’il ait pu envisager, jamais il n’aurait pu prévoir un tel phénomène. Il n’a pas à avoir peur de ce qui survient comme ça subrepticement. Il n’a pas à avoir peur de vivre dans une pièce encombrée. Il y a fait plein de choses très intéressantes. Il en est même sorti. Il a été invité. Il est allé ailleurs. Il a quitté sa pièce. Mais il ne l’a jamais regrettée. Il a rencontré des gens très intéressants. Il se plait dans le souvenir de ces rencontres. Il réalise qu’elles furent indispensables. D’ailleurs comment peut-il en être autrement. Rencontrer est bien évidemment indispensable. Il s’est levé tôt et la rencontre qu’il a faite avec ce qu’on appelle l’ambiance de l’aube a été pour lui indispensable … » Projet Meanwhile in Fukushima : http://fukushima-open-sounds.net

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