Merci à Sébastien Bouhana d’avoir accepté l’invitation du Salon de Musique pour cette soirée d’improvisation sur caisse claire parmi les oeuvres de Tino di Santolo.
« La musique de Bouhana est extrêmement sensuelle (sensationnaliste dirait Pessoa) et corporelle.
Aucun formalisme ni intellectualisme n’est à l’œuvre ici, l’exploration est seulement médiatisée par le corps et les sens : la peau de la percussion prolonge l’organisme de Bouhana, les sens médiatisent et réalisent ce prolongement en donnant vie à des résonances inattendues et inouïes. »
— Julien Héraud, Improv Sphere.
Vidéo : Alex Allegri (Nimes, 4/05/23)
Jeudi 4 mai 2023 à 20h
concert improvisé de Sébastien Bouhana
32, rue Pierre Semard à Nîmes (chez Tino Di Santolo)
prix libre
Two headed drum réunit au printemps 2023 pour deux concerts exceptionnels (Nîmes, Marseille) les artistes Mark Cunningham et Pascal Deleuze, en configuration trio avec Abel Croze .
Ce projet à l’initiative de Pascal Deleuze dans le cadre du label Le Salon de Musique poursuit le travail engagé sur la création d’œuvres hybrides.
Il s’agit à la fois de collecter l’énergie des premières rencontres et creuser le sillon des musiques insolites et inédites.
Mark Cunningham, musicien New Yorkais, pionnier des mouvements punks et noise, basé de longue date en Europe, apportera son impétuosité et toute la force de son expérience pour construire avec les sons quasi diaphanes de Pascal Deleuze une improvisation sonore voulue évidente et sans réserve.
Deux trompettes, un peu d’électronique en back tracking (issu des modifications par distorsion d’un disque de Nicolas Jaar), et un filet rythmique déployé par Abel Croze : quelque chose va se passer …
+ en première partie du concert de Nîmes David Gomez aka Monsieur Viande proposera à l’invitation de Pascal Deleuze un set plutôt ambiant, visuel recherchant une sorte d’émerveillement enfantin des spectateurs à partir d’un magneto k7 detourné de façon à faire du scratching de bandes magnétiques, des petits instruments reliés à des moteurs electriques et un re-travail de boucles sonores …
Belles soirées en perspective !
Rendez vous
2 concerts, Le spot à Nîmes (17 mars), Data à Marseille (18 mars)
Two headed drum avec Mark Cunningham (trompette), Abel Croze (batterie), Pascal Deleuze (trompette)
+ David Gomez aka Monsieur Viande, première partie du concert de Nîmes
Mark Cunningham, photo Frederic Navarro
Membre fondateur du groupe de no-wave Mars à New York à la fin des années 70, repéré par Brian Eno dans sa compilation No New York, Mark Cunningham commence à travailler avec la trompette et l’électronique dans les années 80 sur les scènes d’improvisation et les clubs d’art de New York et depuis 1991, il est basé à Barcelone. En cours de route, il a participé à d’innombrables collaborations avec d’autres voyageurs tels que Arto Lindsay, Christian Marclay, Rudolph Grey, Étant Donnes, Genesis P.Orridge, Pascal Comelade, Pierre Bastien, Jakob Draminsky, Murcof, Philippe Petit et Lydia Lunch, et également comme initiateur de ses propres groupes Don King, Raeo, Convolution, Bèstia Ferida et actuellement Blood Quartet.
Performeur et musicien, Pascal Deleuze apprend la trompette et d’autres instruments. Sa pratique profondément libre de la musique « transversale » l’a conduit à de nombreuses collaborations pour le théâtre, la danse et le cinéma.
Il fonde sa pratique sur des inspirations bruitistes.
« Plus que les notes, c’est la dimension à la fois matérielle, ondulatoire et spirituelle du son qui m’intéresse ».
Abel Croze, photo Aurore Denis – Croze
Abel Croze est batteur et chanteur. Artiste iconoclaste venant du jazz, il s’illustre aussi en rock, world, électro. Batteur avec Warzim Boule de Feu, Anaïs, Surfin’K, André Manoukian, Nicolas Cante. Il est aussi auteur de 4 albums pour enfants à son nom chez Naïve Jeunesse et Victorie. Indiscutablement présent là où on ne l’attend pas, il adapte son style, ses instruments et son jeu pour chaque expériences musicales.
David Gomez aka Monsieur Viande, expérimentateur depuis 2002, réalise des collages sonores, de la lutherie sauvage ( création d’instruments de musique ), du circuit bending ( détournement de jouets electroniques ), data bending ( détournement ou erreur de fichiers numeriques, création de glitchs sonores et visuels ), des instruments préparés ou recherches de contraintes pour des partitions musicales.
Avec cette improvisation d’Alice Khan enregistrée en ce tout début d’automne, Pascal Deleuze et Cyril Torrès s’essaient à planter des clous dans le ciel.
Le morceau aurait pu s’intituler « Bellerophon », le Cheval mythique qui d’un coup de sabot s’ envole dans les cieux.
Et le vol s’effectue, bon gré mal gré.
Rendez vous le 16 octobre prochain à l’occasion des portes ouvertes de l’artiste Tino di Santolo pour une improvisation musicale de Pascal Deleuze intitulée, El Ecuentro
Pour le vernissage de l’exposition photo « True Colors« , la médiathèque Garcia Lorca a l’honneur de vous présenter « ALICE KHAN » : Pascal Deleuze (trompette, électronique, voix) & Cyril Torres (synthétiseur, électronique, voix).
Entre Ambient, Doom Jazz et Improvisation, le duo « Alice Khan » vous envoutera avec ses ondes magnétiques & ses enivrantes vibrations.
Médiathèque Federico Garcia Lorca 16/09/2022 à 18:30
162 Avenue de Palavas, Quartier Prés d’Arènes
Montpellier 34070
tel : 04.67.34.87.00 https://www.css34.fr/Sorties/Alice-Khan
ALICE KHAN est une entité musicale basée sur l’improvisation autour de sujets littéraires ou visuels (Adonaïs de Shelley, le vrai classique du vide parfait de Lie Tseu, le tarot de Marseille…) avec parfois l’intervention d’autres artistes tous azimuts (danse, photographie, peinture etc.)
True Colors, Exposition Photo par Thierry Lenquette.
Dans mes images, s’estompe le monde
Car le sujet est au-delà, par-delà ce qui est vu.
Irréelle par essence, la Photographie suggère et ne montre rien,
subjective, elle existe par et pour elle-même.
Variations chromatiques,
incidents volontaires,
paysages oniriques,
fêlures, trous et nombrils de pierre…
Le travail sur la pellicule matière,
l’accident souhaité, voire provoqué,
l’acceptation de l’aléatoire dans ma création,
afin de basculer vers un ailleurs,
qui ne sera plus modifié, ni retouché,
et dont les couleurs existent
dans ma seule réalité.
Poésie sonore pour un récitant et trois musiciens.
Le détour que fait la lumière est un long poème de Guillaume Boppe, édité en 2020 par la Société danoise de littérature contemporaine en langue française, au sein de l’anthologie bilingue Poetiske rum / Espaces poétiques.
Scénario labyrinthique où se croisent dérives urbaine, mentale et cinématographique, ce texte a inspiré le musicien Pascal Deleuze (trompette et loops), pour une mise en son, basée sur une lecture par Guillaume Boppe.
Après une première présentation publique de leur travail commun, P. Deleuze et G. Boppe décident en 2021 de monter une nouvelle création autour du Détour, en invitant deux autres artistes à se joindre à eux : Emmanuel Cremer (violoncelle) et Daniel Malavergne (tuba).
Ils débutent répétitions et enregistrements fin 2021, afin de pouvoir présenter au public leur Détour que fait la lumière dès le 1er semestre 2022.
Pascal Deleuze (photos Yann Le Floch)
Emmanuel Cremer
Daniel Malavergne
Guillaume Boppe
Le détour que fait la lumière
Auteur, poète et récitant : Guillaume Boppe
Mis en son : Daniel malavergne, Emmanuel Cremer, Pascal Deleuze
Ingenieur du son : Yann Le Floch
Session enregistrement Paloma (Nîmes), Novembre 2021
—
« Elle est le grand hall
et le grand hall c’est elle,
il n’y a qu’au-dehors que rien ne colle
à rien,
le calme n’est pas le même qu’ici :
toute craquelée de bruits, la ville,
morceaux par morceaux
s’enfouit dans son drap sale,
efface de ses hanches
le détour qu’a fait la lumière. »
—
Guillaume Boppe
Il vit à Nîmes mais voyage absolument partout. Dans son travail d’écriture, il explore toutes sortes de lieux, sans faire la différence entre ceux qu’il traverse, ceux qui n’ont jamais existé et ceux qui ont disparu. Il s’intéresse également aux discours de propagande.
« Les poèmes de Guillaume Boppe ont la curieuse propriété d’opérer un double mouvement, d’apparence contradictoire, de prolifération et d’évidement. » (Yann Miralles).
Daniel Malavergne, enfant d’harmonie, médaillé de conservatoire, routier fanfare, balafré de jazz.
Cette maîtrise l’emmène à croiser la route d’artistes internationaux tels que Patrick Vaillant, Alfred Spirli, Claude Tchamitchian, Pascal Llorret… C’est en intégrant la compagnie Musica Brass que Daniel entame une insatiable exploration créatrice de sa musique, qu’il enrichit de ses multiples collaborations au sein de compagnies de théâtre, d’art de rue, de danse et de cirque – en France et à l’étranger.
Aujourd’hui, riche de répertoires et d’influences musicales variés, il crée sa propre instrumentation, du coquillage au tuyau, il excelle au baryton, au tuba contrebasse et à l’hélicon, et s’accomplit autant dans son Solo n°1, que dans la direction de puissantes fanfares, ou dans le jeu d’improvisation avec Auprès de ma Blonde.
Emmanuel Cremer, après avoir étudié le violoncelle au Conservatoire de Marseille, s’être perfectionné à l’Université de Montréal (Canada), poursuit là bas un cursus en composition et arrangementpuis s’oriente vers le jazz et l’improvisation, à travers des collaborations diverses:
Il se produit sur de nombreuses scènes européennes au sein du collectif Emir du contrebassiste Barre Philips, avec le guitariste Raymond Boni, Joe McPhee (Terronès, Blue Marge–Socadisc, 2004), le quatuor Stanislas, Gustavo Ovalles, le groupe Méandres (lauréat de «Jazz à Porquerolles» 2010). En 2010 il est résident de l’OMI International Art Center de New York. Il collabore avec Fay Victor, Elisabeth Harnik, Carmina Escobar, Taylor Ho Binum… Il joue avec le pianiste américain Denman Maroney en France et aux Etats-Unis. L’année suivante il joue à Mexico DF avec Alexander Bruck, Wilfrido Terrazas, puis en Europe avec Famoudou Don Moyé du légendaire Art ensemble of Chicago, Isabelle Duthoit , Tim Perkis (électronique) ainsi qu’en solo (Coma, Alambik Musik).
Il se produit régulièrement en concertsur les scènes françaises,ainsi qu’en Allemagne, en Belgique, au Mexique, aux USA et au Canada.
Pascal Deleuze
Performeur et musicien, il apprend la trompette et d’autres instruments.
Sa pratique profondément libre de la musique « transversale » l’a conduit à de nombreuses collaborations pour le théâtre, la danse et le cinéma.
Il fonde sa pratique sur des inspirations bruitistes.
« Plus que les notes, c’est la dimension à la fois matérielle, ondulatoire et spirituelle du son qui m’intéresse ».
Maison de la Poésie Jean Joubert Moulin de l’Evêque
78, avenue du Pirée 34000 Montpellier
Mercredi 8 décembre
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Guillaume Boppe
Il vit à Nîmes mais voyage absolument partout. Dans son travail d’écriture, il explore toutes sortes de lieux, sans faire la différence entre ceux qu’il traverse, ceux qui n’ont jamais existé et ceux qui ont disparu. Il s’intéresse également aux discours de propagande.
« Les poèmes de Guillaume Boppe ont la curieuse propriété d’opérer un double mouvement, d’apparence contradictoire, de prolifération et d’évidement. » (Yann Miralles).
Pascal Deleuze
Performeur et musicien, il apprend la trompette et d’autres instruments.
Sa pratique profondément libre de la musique
« transversale » l’a conduit à de nombreuses collaborations pour le théâtre, la danse et le cinéma. Il fonde sa pratique sur des inspirations bruitistes.
« Plus que les notes, c’est la dimension à la fois matérielle, ondulatoire et spirituelle du son qui m’intéresse ».
« Censure les poèmes venus de l’enfer ! Viennent les poèmes censurés de l’enfer ! Viennent les censures de l’enfer poème ! Censure l’enfer des poèmes venus ! »
Dans les Quatrains-propagandes, Guillaume Boppe convoque des sentences d’Enver Hoxha, Mao Zedong, Ben Laden, Staline, Trump, Bolsonaro, Chiang Ching, Ahlam al-Nasr, ou encore Jules César ou Bokassa. Dans une logique que ne renierait pas la musique industrielle, il s’empare de ces formules pour les renvoyer sur le réel tel un objet de contre-envoûtement. Ou comme le disait Ghérasim Luca :
« mon éthique phonétique je la jette comme un sort sur le langage. »
« Dream time » est une performance de Pascal Deleuze à l’invitation des Editions Venus d’ailleurs qui installe un programme estival en Provence, l’Oeil Heliotrope.
Pascal improvisera durant 30 mns seul en scène avec sa trompette, à partir de la comosgonie aborigène et des oeuvres issues de la collection Alan Austin.
C’est en 1973 qu’Alan Austin découvre la culture des aborigènes des terres d’Arnem du nord de l’Australie. Journaliste militant, il devient littéralement porteur de parole en entreprenant un vaste travail radiophonique. Son brevet de pilote en poche, il arpente le pays et rencontre un grand nombre d’artistes au fil du temps (Djardie Ashley, «Lofty» Nadjamerrek, Gregory Wood, Garry Nalorman, Michael Naborhlborhl, Robert Namarnyilk, Graham Badari, Isaiah Nagurrgurrba, Madigan Thomas, Charlie Nunamawuy…) et fait l’acquisition d’œuvres au gré de ses voyages.
Vendredi 18 Juin 2021 Performance Pascal Deleuze « Dream time » à 19h
74 rue Portagnel – Arles + d’infos
Un concert clôturera ce cycle d’expositions où se produira également Pascal le 21 septembre, toujours en Camargue.
Stay tuned …